Découvrez un planeur dans le détail

Voler à Nancy, c'est facile !

Le cockpit et ses instruments

  1. L’anémomètre (ou badin – du nom de Mr Badin, Raoul de son prénom – rien à voir avec le badinage). C’est l’indicateur de vitesse. Le trait rouge indique la vitesse maximum (la VNE), ici 250 km/h.
  2. L’altimètre. La petite aiguille indique les milliers de mètres et la grande les centaines. Nous sommes donc à… 2600m. En Lorraine c’est pas mal !
  3. Le variomètre. Il indique si le planeur monte ou descend en mètre par seconde (m/s). Certains sont sonores (comme celui juste à côté à droite) mais ça saoule vite.
  4. La radio. Hors de notre zone au dessus du plateau, il faut contacter la contrôleuse aérienne qui nous autorisera ou non à aller là ou là. C’est très réglementé, on voit parfois des Airbus A320 passer en dessous de nous.
  5. Le FLARM. C’est un appareil qui sonne (fort et rouge) dès que deux planeurs ont une trajectoire conflictuelle (en gros dès qu’ils vont se rentrer dedans). Très utile. En montagne notamment où le relief peut cacher un autre appareil.
  6. Le transpondeur. Il permet de rendre le planeur visible sur les écrans du radar de la contrôleuse et du contrôleur aérien (les contrôleuses et les contrôleurs sont souvent très sympas – mais on ne peut pas discuter, tout le monde nous entend, et puis il y a une phraséologie à respecter). Ainsi nous sommes, comme tout le monde dans l’espace aérien controlé, sous surveillance pour notre bien.
  7. Le fil de laine, bien sur. Celui-ci indique si le planeur vole droit ou en crabe. En crabe c’est moins bien.
  8. La poignée de largage du cable du treuil. Elle est jaune. Chaque commande à une couleur standard que l’on retrouve dans tous les planeurs.
  9. La commande des aérofreins. Bleue. Toujours bleue. Quand on l’actionne, les aérofreins sortent ou rentrent permettant au planeur de descendre plus ou moins vite en gérant son taux de chute. Celui-ci ayant tendance à planer et donc rester en l’air, il faut bien rentrer quand même.
  10. Le manche ! Le voila. Il permet de piloter le planeur. On dit « tangage » pour piquer ou cabrer, « roulis » pour le l’inclinaison en virage à droite ou à gauche. Le petit bouton rouge au dessus c’est pour la radio. A côté il y a la carte. Même si tout le monde utilise un GPS, la carte est obligatoire, elle indique les zones (et selon les zones les contraintes à respecter).
  11. La poignée de largage de la verrière. Quand ça tourne mal, on saute, tout le monde est équipé de parachute. Mais ça n’arrive jamais !
  12. Le palonnier. On ne les voit pas ici, mais elles sont au bout des pieds ces pédales. Elles servent à contrôler le « lacet », c’est à dire le dérapage, c’est à dire à faire voler le planeur droit (en regardant le fil de laine).

L’appareil

Dans le détail